En ratifiant la Convention Internationale (OIT) N°190, la France consolide son encadrement législatif du harcèlement et des violences au travail.
Ce Lundi 8 novembre a été marqué par un élément majeur dans la lutte à la violence et au harcèlement au travail. La violence au travail est un réel problème de société qui touche 16 % des salariés, dont 19 % des femmes et 14 % des hommes (Ipsos, 2000). Qui plus est, moins de 2 % des victimes d’harcèlement sexuel osent en parler (Bedin, 2011).
Au vue de ces chiffres alarmants, l’association s’était engagée l’année dernière en étant à l’origine d’une pétition et en signant une lettre ouverte à Emmanuel Macron pour la fin des violences au travail.
Cette année, les dispositions prises par l’État vont dans le sens de notre combat des violences dans la sphère professionnelle. En effet, après son dépôt au parlement le 2 juin dernier, la loi N°2021-1458 permettant la ratification de la Convention N° 190 de l’Organisation Internationale du Travail, a été promulguée par le Président de la République.
Par définition, une loi de ratification permet la validation par le Parlement de dispositions précises. Ainsi, en adhérant au texte, la France devrait investir dans des dispositifs pour une égalité femmes – hommes au travail.
Cette loi permettra d’encadrer la prévention des violences au travail, considérées comme une « violation des droits humains » (Convention n° 190 sur la violence et le harcèlement, 2019).
Par Mélinda Ercan